Prénom : Aki
Nom : ///
Age : 17 ans
Sexe : Masculin
Race : indéterminée, assimilé humain
Description physique : Aki a l'apparence d'un jeune humain de taille moyenne et de corpulence légère. Ses cheveux sont châtains tirant sur le roux et ses yeux luisent d'une pale rougeur qui le rend reconnaissable. Son visage est neutre, et un sentiment n'y transparaît qu'en cas d'extrême surprise. Il s'habille de couleur froides, souvent en noir, afin de passer inaperçu.
Description mentale : Suite à ce qu'on pourrait appeler une enfance peu commune, Aki a rompu tout contact avec le monde extérieur. Il ne connaît ni affection, ni antipathie. Il sait différencier le "bien" du "mal", le péché de la vertu, la justice de l'injustice, mais n'a aucun jugement de valeur sur ceux-ci. Il compense cette absence de morale proprement dite par une obéissance quasi immédiate à ses impressions et à ses instincts.
Histoire : La lune est haute sur Kyryas, les rues sont désertes depuis longtemps. Dans les sous-sols de l’académie, des ombres s’affairent avec empressement et discrétion. Elles transportent d’étranges fioles, mélangent des produits, se chuchotent des information. La pièce est assez sombre, seulement éclairée par quelques bougies et la lueur blafarde de la lune. Soudain, quelqu’un fait irruption dans la salle obscure. Il s’agit d’un homme dans la force de l’age, au cheveux grisonnants, portant de petites lunettes rondes. Il porte un étrange paquet. Les ombres se redressent et s’avancent vers lui. L’une d’elle prend la parole :
« _L’avez-vous, professeur ? »
L’homme hoche la tête et indique son paquet.
« _Alors nous pouvons commencer, tout est réuni. Juste une question, qui est-ce ?
_Personne, un gamin des rues, répond le professeur évasivement.
_Très bien, allons-y. »
Les ombres se reculent pour laisser passer l’homme aux lunettes, qui s’avance vers une table d’opération et y pose sont étrange paquet. Le paquet en question émet un gémissement et commence à remuer.
_Le sédatif commence à faiblir. Hâtons-nous. Passez moi les sangs. »
Une des ombres lui tendit deux bouteilles. Le professeur les prit, et découvrit l’enfant qu’il avait amené, qui remua a nouveau dans son sommeil.
« _Toi qui n’est rien, reçoit ce don, le sang de Léviathan, l’un des princes des ténèbres, et celui d’Uriel, l’ange de la mort, qui s’entretuèrent pour que tu puisse un jour leur appartenir. Tu te nommeras désormais Aki. »
L’homme aux lunettes versa le contenu des fioles sur le gamin. Pendant un moment, rien ne se passa, puis de petites bulles apparurent sur la surface de l’étrange mélange rougeâtre. L’enfant se réveilla en sursaut et poussa un hurlement qui déchira la nuit. Le mélange lui arrachait la chair comme de l’acide.
« _Professeur, il faut faire quelque chose, il se désintègre !
_Pourquoi croyez-vous être là ? Vous êtes des mages non ? les meilleurs qui plus est ! Alors soignez le avant qu’il ne meure, n’oubliez pas, nous créons un élu, nous n’avons pas le droit à l’erreur ! »
Les ombres obéirent, et leurs mains se pointèrent vers le jeune garçon. Bientôt, des lueurs blanchâtres fusèrent et vinrent soigner les plaies et ouvertures que causaient la bénédictions par les sangs mêlés.
Le professeur s’autorisa un sourire, qu’il réfréna aussitôt. Quelque chose n’allait pas. Les plaies étaient trop nombreuses. Bientôt, un mage poussa un cri et s’effondra.
« _Que se passe-t-il ? cria l’homme pour couvrir les hurlements du gosse.
L’une des ombres se tourna vers lui, sous son capuchon, son visage était un masque de terreur.
_L’enfant, il draine notre magie à lui !
_Mais ce n’a pas l’air de le soigner !
_Il…
Le mage ne put finir sa phrase, il eut un hoquet, et mourut. Progressivement, tout les mages tombèrent. Le professeur se retrouva seul en face de l’enfant dont toute la chair était maintenant à vif. La magie flambait autour de lui, crépitait. Elle sembla se résorber, être absorbée par son corps. Et les plaies commencèrent à se résorber également. L’enfant posa son regard vide, rendu fou par la douleur, sur le professeur, qui eut un mouvement de recul. Lentement l’homme sentit la vie quitter son corps. Il tenta de s’enfuir mais à peine avait-il atteint la porte du laboratoire souterrain, qu’il tomba mort à son tour. Toute les plaies sur le corps de l’enfant cicatrisèrent alors, et il tomba évanouit, tremblant encore de douleur.
Le lendemain, lorsqu’il se réveilla, le gamin était de retour dans son taudis. Il avait tout oublié. Cet endroit dans lequel il avait grandit ne lui était plus familier. Les gens qui lui faisaient signe lui étaient inconnus. La seule chose dont il se rappelait était son prénom. Aki.
Edit : Ah, et j'avais oublié que Dieu et Satan se complétaient