Uriel arriva devant les portes du paradis. Il était énervé. Il avait du lutter corps et ame (enfin, surtout ame, a vrai dire) pour recouvrer le controle de l'envellope charnelle qu'il occupait. Quelle ne fut pas sa stupeur, lorsque, enfin arrivé en face de l'endroit qui était son sanctuaire éternel, repliant les ailes de lumière qu'il s'était confectionnées, il trouva les portes du paradis... Closes. Jamais l'entrée des cieux n'avait été fermée auparavant. De toute façon, les démons ne pouvaient y penetrer, car la lumière qui y régnait les dissolvait en particules cosmiques. Pourquoi avaient-ils fermé les portes ? Il fallait bien que les humains passent devant Pierre pour être jugés.
C'était une erreur, évidemment, une facétie de quelque chérubin. L'archange s'approcha doucement, et poussa la porte. Elle ne s'ouvrit pas. Il soupira, prit son élan, et s'envola par dessus. Il y allait y avoir du tirage d'oreilles parmi les angelots.
Sans perdre de temps, il se dirigea vers la maison du Seigneur, il fallait qu'il lui montre qu'il était encore en vie, et qu'il demande ce qu'avait fait Gabriel pour se trouver mélés à ces funestes histoires.